Bois de joli coeur

Bois de joli coeur

Plante inscrite à la Pharmacopée Française

Le bois de joli cœur ou Joli cœur est encore connu sous le nom de bois de mangue marron à la Réunion. Ce dernier nom lui a été donné du fait que ses feuilles une fois froissées, dégagent une odeur de mangue ou de carotte. Endémique de la Réunion, on le trouve un peu partout sur l’île sauf dans les zones sèches de l’Ouest, en dessous de 1200m d’altitude.
Les fleurs qui sont blanchâtres et qui deviennent jaunâtres en se fanant, se regroupent à l’extrémité des branches en ombelles ramifiées. Les feuilles de la sous espèce de Pittosporum senacia senacia peuvent être fortement ondulées sur leur pourtour ou pratiquement planes, plus longues que larges et regroupées en ombelles. Celles de la sous espèce de Pittosporum senacia reticulatum, sont plus larges que longues, d’un vert sombre et à limbe plat, et sont rarement regroupées par deux ou trois.
Les fruits de ses deux sous espèces sont des capsules qui s’ouvrent à maturité pour laisser entrevoir des graines rouges et luisantes en forme de petits cœurs (d’où son nom).

  • Nom courant : bois de joli coeur
  • Nom scientifique : Pittosporum senacia
  • Famille : Pittosporaceae
  • Espèce exotique : Non
  • Espèce indigène : Non
  • Endémique de la Réunion : Oui
  • Plante protégée : Non
  • Toxicité : Non

Propriétés médicinales et utilisations

Les feuilles de joli cœur sont constituées principalement d’alcaloïdes, de phénols et une quantité importante de saponosides.
Le joli cœur se retrouve dans plusieurs « tisanes refroidissement », en mélange avec d’autres plantes. On lui prête des propriétés dépuratives, cholérétiques, cholagogues et antispasmodiques des voies biliaires. Il fait la vidange de la vésicule biliaire. A forte dose, il devient laxatif (à cause du fort taux de saponosides qui provoquent la mort des globules rouges). A consommer avec précaution.
En usage externe (compresse), le joli cœur peut traiter l’acné juvénile.

Sources
Lavergne Roger.  Le grand livre des tisaneurs et Plantes médicinales indigènes de la Réunion. (p. 258-262). Editions Orphie 2005.

Porcel Pasqual et Quoniam Céline. Des plantes et des Hommes : plantes aromatiques et médicinales de la Réunion (p. 158-161). Editions K 2009.
Rivière Marc.  Les plantes médicinales de l’île de la Réunion. (p. 18-19). Azalées Editions 2007.
Smadja Jacqueline et Marodon Claude.  Le grand livre des plantes médicinales de l’île de la Réunion, Inscrites à la Pharmacopée Française. (p. 80-87). Editions Orphie 2016.